Nom : VAESKEN

Prénom : Emmanuel

Alias : manu V (ou man UV)

Né en : 1962

Signes particuliers : néant.

Vit et travaille en province française.

fiche signalitique

Photo : Otto Portrez

Première affaire en 1985 a fabriqué un faux CESAR et l’a fait signer par le Maître. Il s’agissait d’une boite de soda de grande marque que le suspect a écrasée avec un véhicule de l’entreprise familiale et cela déjà sur son temps de travail. D’après les témoignages l’individu avait l’intention de revendre l’objet après la mort du maître pour en retirer un gros bénéfice afin de cesser toute activité salariale. L’objet a heureusement été jeté à la poubelle par un membre de la famille de notre homme. Personnage multirécidiviste, que certain appelle “le solitaire”, il opère souvent en binôme. Actuellement il sévit dans une grande école d’art située dans le nord de la France où il occupe différentes fonctions en temps que personnel extérieur. Il a notamment présenté un projet à la médiathèque et a introduit une biographie de Man Ray dans laquelle il est entré honteusement par effraction (voir le document « Vanité »), a usurpé une œuvre du directeur de l’établissement, a parasité le travail d’Andréa CERA  avec la complicité de celui-ci. Nos informateurs nous ont rapporté qu’il a également occupé un emploi de constructeur en serrurerie et a récupéré tous les chiffons qu’il a utilisé pour dégraisser les tubes en acier sous le fallacieux prétexte de rendre hommage à Simon HANTAÏ (voir document « Travail que vaille »). Il s’est également incrusté de manière insolente dans plusieurs expositions de grande envergure en reprenant à son compte la démarche de l’artiste André CADERE. C’est à la suite d’un dépôt de plainte de Madame P et de Madame T pour « harcèlement artistique » que le prévenu a été interpelé à son domicile et mis en état d’arrestation. Malgré les preuves accablantes saisies lors de la perquisition, le prévenu persiste à nier les faits et clame haut et fort son innocence. Son avocat Maître AUNOME estime quant à lui que ces éléments à charge ne sont pas recevables tant que les plaignantes  continueront à faire la promotion d’artistes pouvant également être accusés pour des faits similaires. Cependant, au vu de certains écrits séditieux contrevenants à l’ordre publique, le prévenu est maintenu en détention provisoire jusqu’à comparution devant le tribunal compétent.